Ouvertes aussi aux femmes, ces possibilités de financements leur ont été expliquées au cours d’une table ronde organisée par l’ambassade des USA le 20 mars dernier à Yaoundé.
Ouvertes aussi aux femmes, ces possibilités de financements leur ont été expliquées au cours d’une table ronde organisée par l’ambassade des USA le 20 mars dernier à Yaoundé.
La centaine de personnes présentes à la résidence de Martin Vaughan, le chef adjoint des Affaire politiques-économiques à l’ambassade des Etats-Unis (USA) au Cameroun a été édifiée sur les opportunités de financements de ce pays. De la politique à la santé en passant par l’économie, l’environnement, la recherche, entre autres, Rachel Ngoun de l’ambassade des USA a expliqué les procédures et les contraintes pour l’accès aux appuis financiers. Surtout ceux relatifs à la résilience climatique.
Un échange qui a aussi ouvert d’autres voies pour des appuis auprès des gouvernements canadien et britannique grâce à la présence de leurs représentantes au Cameroun. Celles-ci, panélistes du jour, aux côtés des représentantes d’EcoBank et l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), ont fournies des informations utiles et fiables aux invités, majoritairement femmes, de Martin Vaughan.
En effet, les femmes subissent les impacts disproportionnés du réchauffement climatique, comme l’affirme Françoise Pouemi (populairement connue comme « Mamy Nyanga »), sénatrice et présidente du Mamy Nyanga Business Network qui compte environ 250.000 femmes, elle aussi panéliste. A cause des inégalités entre les sexes, les femmes n’ont pas droit aux terres ; à cause des moyens limités elles ne peuvent pas s’approvisionner en semences améliorées et autres intrants. L’évolution du climat affecte négativement les femmes. Françoise Pouemi se convainc de ce que malgré tout ce tableau peu reluisant, la femme reste le moteur de la lutte contre le changement climatique. La sénatrice dit avoir développé des initiatives pour accompagner les femmes dans la résilience climatique. « Nous avons par exemple le programme de microcrédits avec EcoBank, les initiatives « une femme- un toit une femme-un champ » », révèle-t-elle. Mamy Nyanga déplore néanmoins le fait que les femmes ignorent leurs droits, que ce soit en politique où elles sont faiblement représentées que dans les familles avec parfois leur exclusion de la succession. Or, sonne la sénatrice, elles sont plus nombreuses et plus intellectuelles.
La solution peut se trouver dans le réseautage où elles peuvent être formées et surtout acquérir des atouts pour susciter la confiance en elles.
Cette table ronde a été précédée, quelques heures plus tôt, par un échange sur les forêts du bassin du Congo organisé à l’ambassade des Etats-Unis en prélude au conclave qui se tiendra dans quelques jours à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC).
Like
Dislike
Angry
Sad
Funny
Wow
Travaux scientifiques : comment améliorer l’utilisation des résultats coince
21/09/2024Plan d’occupation des sols : Arme contre l’accaparement des terres
30/03/2024
Commentaires 0