L’organisation ODAS souhaite travailler avec le groupe du Plaidoyer « Advocacy for Comprehensive Abortion Care »
L’organisation ODAS souhaite travailler avec le groupe du Plaidoyer « Advocacy for Comprehensive Abortion Care »
Bien que ce soit une réunion de routine, la rencontre de la plateforme « Advocacy for Comprehensive Abortion Care » (ACAC) tenue le 19 septembre dernier a permis de franchir une autre étape dans son plaidoyer pour l’accès à l’avortement sécurisé pour les cas éligibles par la loi. Présidée par le Dr Mandeng, en lieu et place du Directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique, empêché, la réunion a connu la présence du point focal national de l’Organisation du dialogue pour l’avortement sécurisé (ODAS), Didier Florent Fotsing qui est arrivé avec des membres du Think Tank mis en place un peu plus tôt cette année pour renforcer le plaidoyer en faveur de l'accès aux services d'avortement sécurisé. Dans le Think Tank, pas moins de quatre organisations qui se disent intéressées par le projet ACAC. Un projet de la Société des gynécologues obstétriciens du Cameroun (SOGOC).
Aucune contribution ne sera de trop, comme l’a signalé le Dr Mandeng. Les indicateurs de santé de maternelle restent au rouge. Partie de 454 décès pour 100000 naissances vivantes en 1990, la mortalité maternelle est passée à 669 en 1998, puis à 782 en 2011. Elle est certes retombée à 406 en 2022 mais l’interpellation reste, puisque le Cameroun s’est engagé à baisser plus la courbe.
Selon le Dr Fouelifack, gynécologue, l’avortement non-sécurisé est de 15 à 30% la cause de cette mortalité maternelle. La loi camerounaise ne reconnait pas l’avortement ; cependant, elle l’autorise dans certaines circonstances ; lorsque la femme a subi un viol, un inceste ou lorsque celle-ci ne présente des problèmes de santé. Seulement, la procédure devant conduire à l’accès aux soins est très longue et peut assez souvent avoir la même durée que la grossesse, voire plus.
Le plaidoyer mené par le projet ACAC œuvre en faveur du raccourcissement du temps mis pour la procédure à 48 h par exemple.
Il faut rappeler que le Cameroun a signé ou ratifié des textes internationaux dont le Protocole de Maputo pour l’accès à l’avortement sécurisé pour les cas éligibles.
La Camnafaw, qui œuvre dans le même sens a participé à la rencontre et a partagé ses idées sur son projet de soins complets en matière d'avortement (SCAAO) en Afrique de l'Ouest et au Cameroun.
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