Jules Doret Ndongo l’a annoncé le 20 février à Yaoundé au cours d’un point de presse.
Jules Doret Ndongo l’a annoncé le 20 février à Yaoundé au cours d’un point de presse.
Jules Doret Ndongo l’a annoncé le 20 février à Yaoundé au cours d’un point de presse.
La fin des exportations des grumes était l’un des points inscrits à l’ordre du jour de l’échange entre le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, et les hommes et femmes des médias le 20 février à Yaoundé. A quand l’application de cette mesure prescrite par le Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Cemac) qui est en vigueur depuis une dizaine d’années environ et quelques années en République du Congo ? En 2027, répond le ministre Jules Doret Ndongo qui apprend aux journalists que le Cameroun, par sa loi forestière de 1994, est le pionnier dans ce domaine. Cette loi prévoyait le passage à la transformation des bois avant leur exportation après cinq années d’exploitation des grumes. Seulement, à cause de la conjoncture économique défavorable, les autorités camerounaises ont opté pour une application graduelle de cette mesure en sortant des espèces de la liste de celles qui peuvent être vendues sans être transformées. Ce qui fait qu’en décembre 2026, toutes les essences seront interdites d’exportation en grumes.
Le Cameroun se prépare déjà en conséquence ; 23 sites ont été créés dans le cadre des marchés du bois, plus de 2000 artisans ont été formés dans le séchage du bois.
Le ministre ne s’est pas gardé de relever les retombées du Système informatique de gestion des informations forestières de deuxième génération (Sigif2). A en croire Jules Doret Ndongo, malgré quelques faiblesses liées à l’accès à Internet et à la présence de temps en temps des Lettres de voitures qui échappent à la vigilance, ce système, qui prône la gestion durable des ressources forestières, a permis de limiter les contacts entre les opérateurs économiques et les agents du Minfof, de réduire les fraudes, de relever les recettes et de valoriser les produits forestiers. Le Minfof est conscient de ce que la technologie évoluant, il est important d’effectuer régulièrement des mises à jour.
Le sous-secteur forêt contribue déjà de 4% dans le Produit intérieur brut national (Pib), a renseigné le ministre Ndongo. Il pourrait davantage apporter des retombées à l’économie nationale grâce à l’écotourisme, par exemple, si les voies d’accès aux 22 parcs nationaux, 05 réserves de faune, 03 zoolo- giques et botaniques et 06 sanctuaires de faune sont améliorées. Ceci passe par une synergie d’actions. Cette même synergie est nécessaire dans la réduction au maximum des conflits homme-faune. Dans une lettre circulaire, le ministre des Forêts et de la Faune a délégué les compétences aux gouverneurs des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, du Sud et de l’Est qui peuvent désormais ordonner des battues lorsque des éléphants, des lions et tout autre fauve deviennent une menace pour l’homme.
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