77,6 décès sur 100 000 enfants de moins de cinq ans sont décédés de paludisme au Cameroun en 2018 contre 66,6 en 2017 ; une tendance haussière qu’il faut rompre. Par Uppeg Samouss
77,6 décès sur 100 000 enfants de moins de cinq ans sont décédés de paludisme au Cameroun en 2018 contre 66,6 en 2017 ; une tendance haussière qu’il faut rompre. Par Uppeg Samouss
Les chiffres des travaux des chercheurs renseignent à suffisance. Entre 2015 et 2018, renseigne le site www.severemalaria.org/fr, l’incidence chez les enfants de moins de cinq ans est passée de 188 à 218 cas pour 1 000 enfants, et le taux de mortalité de 66,6 à 77,6 décès pour 100 000 enfants. L’augmentation de l’incidence peut être liée à la fois au dépistage systématique du paludisme chez les femmes enceintes lors de consultations prénatales, contrairement aux directives nationales, et à des insuffisances dans la prévention. L’augmentation du taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans est liée à des difficultés de prise en charge des cas, en particulier un accès tardif aux soins et des ruptures de stock prolongées de médicaments (artésunate injectable) pendant la saison de forte transmission. Les enfants en bas âge sont plus exposés à la malaria. Les parents ne sont pas toujours suffisamment aguerris pour la riposte. Vaccinés ces enfants sont mis en sécurité.
C’est à cause de la vaccination que beaucoup d’enfants ont été épargnés des infirmités causées par la poliomyélite. Que dire de la variole, de la coqueluche, de la diphtérie, etc. ? Le Cameroun est parmi les onze pays les plus affectés par le paludisme de la planète. La prévention peut faire sortir le pays de ce groupe.
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