Il s'agit d'une solution innovante permettant d'impliquer davantage les communautés locales et les peuples autochtones à la gestion durable des forêts.
Il s'agit d'une solution innovante permettant d'impliquer davantage les communautés locales et les peuples autochtones à la gestion durable des forêts.
Les forêts au Cameroun connaissent de plus en plus une forte dégradation. Selon les chiffres de Global Forest Watch, le Cameroun a perdu 1,84 Mha de couvert arboré, dont 873 kha de forêt primaire humide entre 2001 et 2022, ce qui est équivaut à une diminution de 5,9% du couvert arboré depuis 2000, et à 1,09 GT d'émissions de CO2. De même pendant cette période, la superficie totale de la forêt primaire humide au Cameroun a diminué de 4%. Face à cette situation, l'ONG Greenpeace Afrique, interpellée, a organisé le 21 mars 2024 au campus de l'Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC) à Yaoundé, une conférence-débat relative à la journée internationale des forêts.
Célébrée cette année sur le thème « Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur », cette édition vise à mettre en lumière les outils technologiques qui peuvent permettre une meilleure surveillance du secteur forestier. Greenpeace Afrique, souligne la nécessité d'aller vers ces solutions innovantes. « Au regard de la rapidité avec laquelle sont détruites nos forêts, il est plus que jamais impératif d'associer la technologie pour une meilleure surveillance du secteur forestier. Ailleurs, l'innovation et les progrès technologiques ont révolutionné la gestion des forêts en termes de surveillance et de collecte de données plus efficace, ce qui est essentiel pour la prise de décision sur l'utilisation des terres et la lutte contre la déforestation. La cartographie participative est un excellent outil », a déclaré Stella Tchoukep, chargée de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique.
En effet, il s'agit d'une méthode qui consiste à impliquer davantage les communautés locales et les peuples autochtones à la gestion durable des forêts. Ce qui inclut de leur reconnaître des droits sur leurs terres afin de susciter une prise de conscience plus large chez ces derniers. Bien qu'ayant fait ses preuves sous d'autres cieux, la cartographie participative n'est pas encore reconnue par le gouvernement camerounais, d'où le plaidoyer de l'ONG, qui entend mobiliser les autorités pour une meilleure adaptation face aux changements climatiques.
Les échanges étaient l'occasion de sensibiliser des étudiants et jeunes, appelés à développer des projets en faveur d’une gestion plus efficace des ressources forestières, sur l'importance et le rôle vital des forêts.
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