COP30 : la position commune du bassin du Congo en préparation

Plusieurs organisations régionales, en partenariat avec Greenpeace Afrique, tiennent du 30 au 31 octobre prochain à l’Hôtel Elais (Cercle Elais) de Kinshasa la 2ᵉ Conférence des Organisations de la Société Civile du Bassin du Congo, sur le thème : « Du dialogue à l’action : construire un front régional uni pour le climat, les forêts et la gouvernance », a appris la rédaction de « Sciences Watch Infos » dans un communiqué qui lui est parvenu le 27 octobre.

Vont prendre part à cette rencontre, des leaders communautaires et autochtones, des experts, des institutions publiques et des organisations de la société civile des six pays du Bassin du Congo

(RDC, République du Congo, Cameroun, Gabon, République centrafricaine et Guinée équatoriale). Ils pourront ensemble, formuler des recommandations et adopter la Déclaration de Kinshasa 2025 pour une position commune avant la COP30 et, un texte clé pour la protection du Bassin du Congo.

Les organisateurs voient déjà en cette rencontre un instant important pour faire entendre la voix des pays du bassin du Congo : un bassin qui représente le deuxième poumon écologique mondial, après l’Amazonie mais qui, malheureusement, ne bénéficie pas des compensations équitables pour ses efforts de conservation et sa contribution dans la lutte contre le réchauffement de la planète. « Cette conférence est un moment décisif pour que les peuples du Bassin du Congo parlent d’une seule voix. Nous refusons que les forêts et les communautés soient sacrifiées au profit d’intérêts économiques à court terme. La justice climatique commence ici, en Afrique centrale », déclare Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace Afrique.

En consolidant ces engagements, la conférence marque une étape déterminante pour préserver l’un des derniers poumons verts de la planète et garantir un avenir juste et durable pour les générations présentes et futures. Greenpeace Afrique réaffirme son engagement à œuvrer aux côtés des communautés locales et des peuples autochtones pour faire du Bassin du Congo un modèle mondial de résilience et de justice climatique.