Le continent a reconnu le rôle important de ce mouvement qui milite en faveur de la
lutte contre la changement climatique et la perte de la biodiversité.
Par la Rédaction
Le continent a reconnu le rôle important de ce mouvement qui milite en faveur de la
lutte contre la changement climatique et la perte de la biodiversité.
Par la Rédaction
La vulnérabilité de l’Afrique face aux méfaits du changement climatique n’est plus à démontrer. De l’est à l’Ouest, du Nord au Sud, sécheresses, inondations et autres évènements climatiques extrêmes affectent la vie des populations. Lesquelles doivent se battre contre la faim et les maladies dans une atmosphère dominée par des conflits parfois nés du fait la diminution drastique de la ressource en eau, de la perte de la biodiversité et des terres arables. Les impacts de 2024, année désignée comme la plus chaude de l’histoire sont bien palpables. Au Cameroun, par exemple, plusieurs agriculteurs sont obligés d’acheter les céréales pour nourrir leur famille, sans compter la cherté et la rareté de certains produits. Ceci à cause des fortes précipitations qui ont noyé les champs et les greniers. Des actions urgentes sont alors nécessaires afin de relever ces nombreux défis auxquels fait face le continent africain. Un continent qui a une place de choix dans la lutte contre le changement climatique puisqu’il abrite le Bassin du Congo, deuxième grand massif forestier du monde.
L’Heure de la terre, cette initiative qui interpelle les uns et les autres à une prise de conscience pour la préservation de la nature, le 22 mars de chaque année, et ce depuis 2007, mobilise de plus en plus d’adeptes. Ainsi, des Africains se sont comptés parmi les millions de personnes à avoir exprimé leur solidarité pour la planète, lors cette édition de 2025.
Par des gestes, aussi symboliques, quelque fois, des Africains se sont joints à la communauté à l’échelle de la planète. Projets de reforestation, nettoyage communautaire ou encore campagne de conservation ont été au rendez-vous, portés aussi bien par des jeunes que de moins jeunes en vue de la sensibilisation, dans les différents points du continent. L’on aura noté la tour Old Mutual de Nairobi, au Kenya, plongée dans l'obscurité, pour symboliser l'espoir pour la résilience climatique.
Des gestes salués par des spécialistes de la préservation de la biodiversité. « À l'occasion de l'Heure pour la Terre, la voix de l'Afrique a résonné haut et fort, des salles de classe aux rives des rivières. Nous sommes restés unis par amour pour notre planète et face aux crises qui menacent notre avenir. Je suis profondément touchée par la créativité, le courage et l'engagement dont font preuve les communautés à travers le continent. Il ne s'agit pas seulement d'une campagne ; c'est un mouvement croissant de personnes convaincues qu'un avenir meilleur et plus vert est possible et prêtes à se battre pour l'obtenir », a déclaré Lisa Karanja, directrice régionale du Fonds mondial pour ma nature (WWF) pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe. Martin Kabaluapa Kapinga, directeur régional du WWF pour le bassin du Congo, va aussi indiquer « L'Heure pour la Terre 2025 nous a rappelé avec force que, même face à d'immenses défis, l'espoir peut encore briller. Du cœur du bassin du Congo aux quatre coins de l'Afrique, des personnes se sont rassemblées avec une détermination commune à protéger ce que nous aimons. Chaque heure donnée, chaque arbre planté, chaque histoire partagée sont les éléments constitutifs d'un avenir où la nature et les hommes prospèrent ensemble. »
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