Il s’agit d’améliorer la préservation de la ressource en eau, la valorisation durable des forêts et de la biodiversité, ce fonds vise la protection du deuxième poumon écologique mondial…
Par Adrienne Engono Moussang
Il s’agit d’améliorer la préservation de la ressource en eau, la valorisation durable des forêts et de la biodiversité, ce fonds vise la protection du deuxième poumon écologique mondial…
Par Adrienne Engono Moussang
Le Bassin du Congo est le « régulateur avéré du climat mondial » en tant que puits de carbone. Cependant, il fait face à de nombreuses menaces que sont l’érosion, la désertification, les inondations, le panier de la ménagère, entre autres. Pour y faire face, les Etats du Bassin du Congo tablent sur les projets à financer dans le cadre du Fonds bleu, un instrument de financement de l'Union africaine, à travers la Commission climat du Bassin du Congo (Ccbc). C’est du moins l’objet de la séance de travail coordonnée par le ministre camerounais des Forêts et des Faunes (MINFOF), Jules Doret Ndongo et la ministre de l'Environnement et du Développement durable de la République du Congo, par ailleurs secrétaire exécutive de la CCBC, Arlette Soudan-Nonault, le 20 août 2024 à yaoundé.
En effet, le Fonds bleu est un Fonds qui vise à lever les financements nécessaires pour relever les défis du changement climatique dans le Bassin du Congo. Ceci, à travers le développement de l'économie verte et bleue. Dans ce cadre, la Ccbc a élaboré un plan d'investissement de 254 projets, représentant près de 10 milliards de dollars, soit un peu plus de 5 900 milliards FCFA. « Nous sommes à la veille de la Cop29 qui se tiendra en Azerbaïdjan et un enjeu important pour nous sera le financement que nous voulons lever, notamment via l'article 6 de l'Accord de Paris sur le marché du carbone. Nous avons contourné la difficulté du portage des dossiers techniques, afin de les rendre éligibles aux financements des banques de développement d'Afrique centrale », a indiqué la ministre congolaise, qui a précisé par ailleurs que l'objectif est de développer une économie circulaire résiliente aux changements climatiques, en conjuguant économie verte et économie bleue. Cela passe par la valorisation des écosystèmes forestiers et aquatiques, la transition énergétique et la gestion durable des ressources naturelles. Elle a appelé en outre à une plus grande responsabilité des pollueurs. « Face à ces enjeux cruciaux, la Ccbc a invité à la mobilisation de la communauté internationale, des pays pollueurs du Nord, précisément Étant ce poumon qui est le régulateur avéré aujourd'hui du climat mondial, nous sommes à même de demander aux autres, pays du Nord, les pays pollueurs, de pouvoir faire preuve de conscience et de responsabilité devant l'histoire et les peuples », a révélé Arlette Soudan-Nonault.
Pour ce qui est de la place du Cameroun dans le processus, le Minfof, Jules Doret Ndongo, a relevé que : « Notre place sera fonction de notre volonté d'adhérer, de soumettre des projets que des partenaires nous aideront à rendre vendables et matures ».
Pour précision, la visite de la ministre congolaise au Cameroun s’inscrivait dans le cadre de la sensibilisation en vue de convaincre la communauté internationale de l'urgence d'agir pour préserver le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique dans le monde, à travers le financement de sa transition écologique et climatique.
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