Cette institution de recherche qui intervient dans 100 pays au monde compte sur le partenariat pour affronter les défis liés aux changements climatiques, à la perte de la biodiversité, à la sécurité alimentaire, entre autres.
Cette institution de recherche qui intervient dans 100 pays au monde compte sur le partenariat pour affronter les défis liés aux changements climatiques, à la perte de la biodiversité, à la sécurité alimentaire, entre autres.
« Je ne saurais en quelques minutes être exhaustif sur les actions du Cirad au Cameroun et en Afrique Centrale. Cependant, de nombreux défis restent à relever. Suite aux crises environnementales et sanitaires auxquelles l’Afrique Centrale est confrontée de nos jours, la recherche agronomique devra s’adapter et s’innover sans cesse. Nul doute que ce partenariat entre l’IRAD et le CIRAD leur permettra de continuer de « cultiver le monde de demain » et ainsi récolter davantage de fruits au cours des années à venir, dans un partenariat gagnant-gagnant. » Cette déclaration du Directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), Noé Woïn résume en quelque sorte la vision sous-tendant la célébration des 40 années d’existence du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Le Dr. Woïn est dans sa posture, non seulement d’hôte, parce que c’est à l’Irad que s’est déroulé la célébration de l’anniversaire, mais aussi de responsable d’un partenaire de Cirad.
Avant même de célébrer sa quarantième année, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, comme d’autres entités évoluant dans son domaine de compétences, ressentait déjà les effets d’un monde en mutations. « Plus que jamais notre monde change. Changement climatique, effondrement de la biodiversité… les défis auxquels les sociétés rurales font face sont nombreux », a signalé Elisabeth Clarverie de Saint Martin, Présidente -directrice générale du Cirad, dans la plaquette de l’évènement.
Ces réalités n’échappent pas au Directeur régional du Cirad pour l’Afrique centrale, Dr Thierry Leroy pour qui le changement climatique reste un problème majeur qui mérite d’être adressé avec la collaboration de tout le monde. Il promet de continuer à travailler ensemble dans la recherche pour le développement en accordant une place aussi au sciences sociales.
Présent dans près de 100 pays africains et méditerranéens dont le Cameroun, le Cirad accentue son action sur la recherche des solutions aux problèmes de développement. Sa méthode consiste d’abord à faire l’évaluation des impacts des actions passées, ensuite la programmation des actions futures
Agricultures résilientes
Le Cirad intervient dans l’enseignement et la formation. Il construit des connaissances et des solutions pour des agricultures résilientes dans un monde plus durable et solidaire. Il mobilise la science, l’innovation et la formation afin d’atteindre les objectifs de développement durable. Il met son expertise au service de tous, des producteurs aux politiques publiques, pour favoriser La protection de la biodiversité, les transitions agro-écologiques, la durabilité des systèmes alimentaires, la santé (des plantes, des animaux et des écosystèmes), le développement durable des territoires ruraux et leur résilience face au changement climatique.
Le développement durable dans l’inclusion
Les travaux de recherche conduits par le Cirad ciblent ; le partenaire avec des approches territoriales comme leviers de développement durable et inclusif- la biodiversité comme levier de développement et de résilience- le changement climatique : accompagner toutes les agricultures du Sud- les systèmes alimentaires : accompagner la transition vers des systèmes alimentaires plus durables et inclusifs- les transitions agro-écologiques : développer une ingénierie des transitions agro-écologiques- une seule santé (One Health) : une approche intégrée de la santé des animaux, des plantes et des écosystèmes, en lien avec la santé publique.
Dans l’agriculture, les recherches guidées par les concepts du développement durable s’appesantissent sur la banane et le plantain, le cacao, le café, la canne à sucre, le cocotier, le coton, les fruits et les légumes, l’hévéa, le lait, le palmier à huile, les productions animales, les racines et les tubercules, les ressources forestières, le riz, le sorgho et le mil.
En 40 ans, l’échelle de ses travaux s’est considérablement élargie : des gènes à la parcelle agricole jusqu’aux paysages, territoires, régions, pays, continents. Ses disciplines scientifiques se sont ainsi enrichies, passant de trois grands métiers scientifiques - agronomie, foresterie, sciences de l’élevage et vétérinaires - à plus de quarante aujourd’hui alliant les sciences du vivant et de l’environnement, aux sciences humaines et sociales, en passant par les sciences et technologies. En 40 ans, la recherche finalisée, contextualisée et participative mise en œuvre par le Cirad et ses nombreux partenaires du Sud, a permis de construire des systèmes agricoles et alimentaires plus durables et résilients, d’améliorer la santé animale et végétale, en préservant la biodiversité, mais aussi de former des milliers de jeunes et de renforcer les liens entre science et décision.
Son rôle au Cameroun sera reconnu par le Directeur général de l’Irad. « C’est dans ce contexte que le Cirad est resté le partenaire historique et privilégié du système national de la recherche agricole du Cameroun, contribuant de façon considérable et en jouant un rôle clé dans le renforcement des capacités de nos personnels scientifiques et techniques. Ceci en nous accompagnant à l’élaboration conjointe des projets, à la recherche de financements, ainsi que dans l’implémentation de multiples projets et programmes de recherche – de développement – et d’innovation. Toutes ces actions ont permis au Cirad de partager les savoirs et de développer des solutions adaptées aux spécificités de notre pays connu pour la grande diversité de ses agroécosystèmes », a relevé Noé Woïn.
Like
Dislike
Angry
Sad
Funny
Wow
Travaux scientifiques : comment améliorer l’utilisation des résultats coince
21/09/2024Plan d’occupation des sols : Arme contre l’accaparement des terres
30/03/2024
Commentaires 0