Les régions du Nord et du Sud-Ouest parmi celles déjà touchées; ce qui fait planer le risque d’enlisement de la maladie dans cette partie du pays où les déplacements sont parfois impossibles à cause du conflit socio-politique débuté en 2016.
Les régions du Nord et du Sud-Ouest parmi celles déjà touchées; ce qui fait planer le risque d’enlisement de la maladie dans cette partie du pays où les déplacements sont parfois impossibles à cause du conflit socio-politique débuté en 2016.
Ce lundi 19 août 2024, comme tous les lundis dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest est ville morte. Tout déplacement, à l’intérieur, comme à l’extérieur de ces régions est interdit. Une interdiction instituée par les séparatistes qui revendiquent l’indépendance de cette partie du Cameroun dont la langue officielle de communication est l’anglais, depuis 2016.
Or, un communiqué du ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, rendu public le 16 aout dernier, informe l’opinion nationale et internationale que depuis le début de l’année 2024, plusieurs cas suspects et confirmés de Mpox encore appelé Variole du singe ont été enregistrés avec des foyers actifs dans les régions du Sud-Ouest, une des régions en crise. Les questions se posent déjà sur la prise en charge et la prévention efficaces de cette épidémie dans la partie anglophone du pays où le taux de vaccination et d’autre prestations sanitaires ont pris un sérieux coup à cause des restrictions sus-évoquées.
Des sources du ministère de la Santé publique, le Centre, l’Est, le Littoral, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays sont touchés par cette maladie.
Selon des spécialistes, la variole du singe est une maladie transmise de l’animal à l’homme principalement à travers les rongeurs. Certains pays, comme la Côte d’Ivoire, ont déjà pris des mesures interdisant la consommation de la viande de brousse. Même si l’application reste une autre réalité. La transmission interhumaine est également possible. Elle se manifeste le plus souvent par des éruptions cutanées accompagnées de fièvre.
Déjà le 13 août 2024, le ministre de la Santé publique, signait un communiqué informant le grand public que le Mpox a été déclaré « Urgence de santé publique de portée continentale » à compter de cette date-là, compte tenu de la propagation inédite de cette maladie sur le continent. En effet, signalait le Minsanté, de nombreux pays africains connus endémiques ou non, connaissent des épidémies de Mpox, notamment la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Nigéria, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya.
Cette déclaration d’Urgence de santé publique de portée continentale, à en croire le communiqué, appelle les pays et notamment le Cameroun à rester en alerte et à redoubler de vigilance d’autant plus qu’une épidémie active sévit actuellement dans certaines régions frontalières de la République Centrafricaine et que nous continuons d’enregistrer des cas endémiques dans certains districts de santé de notre pays.
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