C’est un jeu qui met en exergue les grandes lignes informatives et donc Mme Manuella Edong en est la promotrice.
C’est un jeu qui met en exergue les grandes lignes informatives et donc Mme Manuella Edong en est la promotrice.
C’est un jeu qui met en exergue les grandes lignes informatives et donc Mme Manuella Edong en est la promotrice.
Par Arthur Mvog
Le Ndem a été conçu dans sa premiere version en 2021, mais c'était un jeu fait sur format A3, dessiné à la main et décoré avec des crayons de couleurs. Au fur et à mesure du temps et des apprécia- tions et autres critiques, le jeu a été corrigé, amélioré jusqu'à sa version finale, un plateau de 55cm x 38 cm très illustré, avec 8 pions et 1 dé.
A la question de savoir d’où est venu le nom du jeu, elle nous fait savoir que : "Le Ndem", Parce que c'est est un mot populaire d'argot camerounais qui signifie avoir des soucis, déconner, faire des gaffes ou dire des sottises qu’il l’a choisi. Le mot représente l'esprit du jeu, car il est véritablement question de déconner, s'amuser, tout au long du jeu.
Motivée par le souhait de changer les habitudes ludiques, elle nous fait comprendre que “Nous sommes envahis d'écrans au quotidien, que ce soit les écrans d'ordinateur, de téléphone, télévision, tablette, etc. Ils sont omniprésents dans nos vies, au travail, à la maison, et même pour se divertir, on se retourne vers les écrans dans le virtuel. L'idée du jeu est venue de l'envie d'avoir une activité à la fois conviviale, dynamique, saine, mais surtout hors des écrans. Avec ce jeu rassembleur, on se divertis de façon créative, originale, et tellement intéressante qu'on oublie un moment nos écrans! On se déconnecte du virtuel, on rigole, on partage des émotions positives", et on retrouve "le bonheur de jouer, tout simplement" (c'est le slogan du jeu)”. Sur la méthode de conception, elle rajoute que : “J'ai d'abord tout fait à la main, en grif- fonnant des croquis du jeu et des pions. Je testais le jeu auprès de proches et selon leurs remarques je corrigerais les erreurs. Quand j'ai effectué toutes les corrections et arrêté une version finale du jeu, il a fallu que je m'entoure d'un graphiste qui m'a aidé à numériser le jeu (dessins transcrits a l'ordinateur pour une reproduction plus facile) et travailler sur le design de l'ensemble; et d'un traducteur pour la traduction du jeu en anglais, et en pidgin. Dans mon équipe directe, nous sommes un petit effectif : un auteur (moi), un graphiste, un traducteur, un assistant. A temps partiel, nous sommes accompagnés par un avocat, des imprimeurs, un conseiller stratégique”. Elle évoque ainsi le volet économique du projet en disant que : “Concevoir ce jeu a pris beaucoup de temps. Des heures de travail et de recherche. Je ne pourrai évaluer avec précision combien au total... En terme de moyens financiers, c'est assez important, étant donné qu'il y a tous les frais liés à la conception (graphiste, tous les tests d'impression, les traductions), mais aussi les frais liés à l'enregistrement à l'Oapi (Organisation africaine de la propriété intellectuelle. C’est dire que le concept du jeu a été protégé. Et ce n'est pas fini, car il reste encore les frais liés à la production, au marketing et à la communication”
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