Les organisations présentes à la conférence de Kinshasa, en prélude à la COP30, demandent unanimement une compensation équitable aux efforts de la protection des forêts de cette partie de la planète.
Les organisations présentes à la conférence de Kinshasa, en prélude à la COP30, demandent unanimement une compensation équitable aux efforts de la protection des forêts de cette partie de la planète.
Clôture solennelle de la deuxième édition de la Conférence des organisations de la société civile (Osc) du Bassin du Congo le 31 octobre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC). Une déclaration pour tracer la voie d’une « gouvernance climatique juste, inclusive et transparente » pour l’avenir du Bassin du Congo a sanctionné les travaux auxquels ont participé plus de 30 représentants d’organisations de la société civile, de peuples autochtones, de communautés locales, d’autorités traditionnelles, d’experts et d’institutions publiques de cinq pays du Bassin (RDC, Congo, Cameroun, Gabon et République centrafricaine). Ces participants ont affirmé leur détermination à parler d’une seule voix au Brésil lors de la 30ème Conférence des parties sur le climat (COP30) qui se tient à Belém, au Brésil.
Cette conférence tenue sur le thème : « Du dialogue à l’action : construire un front régional uni pour le climat, les forêts et les peuples du Bassin du Congo », s’est inscrite dans la continuité des efforts déjà entrepris à Yaoundé en 2024, lors de la première édition.
La déforestation galopante, les inégalités persistantes dans l’accès au financement climatique, la marginalisation des peuples autochtones et la multiplication de modèles extractifs qui menacent les écosystèmes et les communautés ont été décriés.
En réponses à tous ces constats, la déclaration de Kinshasa, qui se veut une feuille de route commune pour les pays-membres jusqu’en 2030, propose de :
Elle se présente comme la volonté des acteurs du Bassin du Congo de transformer la région en un pôle d’action, de leadership et de solutions climatiques à l’échelle mondiale. Un engagement qui n’a pas laissé indifférent Greenpeace Afrique initiateur et facilitateur de cette rencontre. Greenpeace qui a voulu par-là, réaffirmer, aux côtés de ses partenaires l’engagement à accompagner les OSC, les peuples autochtones et les communautés locales dans leurs efforts de plaidoyer pour une justice climatique effective et une gouvernance environnementale inclusive.
« Cette déclaration incarne la détermination du Bassin du Congo à s’affirmer comme une force de proposition et d’action dans la gouvernance climatique mondiale. Les peuples autochtones et les communautés locales en sont les véritables gardiens et doivent être reconnus comme tels »,
a indiqué Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique. « Alors que la COP30 se profile à l’horizon, le monde doit entendre la voix du Bassin du Congo. Ce n’est pas seulement un territoire de souffrance climatique, c’est un territoire d’espoir, de justice et de solutions durables », a-t-il poursuivi.
Greenpeace invite les décideurs nationaux et internationaux à intégrer les recommandations de la Déclaration de Kinshasa dans les politiques publiques et les cadres juridiques relatifs à la gestion des ressources naturelles, afin de garantir une transition écologique juste et équitable, au service des peuples et de la planète.
Rappelons que le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique parce qu’abritant la deuxième grande forêt tropicale de la planète ; néanmoins ; des experts déplorent la disproportionnalité de la compensation de ses efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique par rapport à ce que reçoivent les deux autres bassins (Amazonie et le Berno-Mékong)
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