L’idée est une des recommandations des experts lors des travaux de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en cours en République du Congo. Par Adrienne Engono Moussang, à Brazzaville
L’idée est une des recommandations des experts lors des travaux de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en cours en République du Congo. Par Adrienne Engono Moussang, à Brazzaville
Plus de 1000 participants venus des cinq continents prennent part à la toute première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar) à Brazzaville en République du Congo. Dès les couloirs qui mènent aux salles des travaux du centre des conférences de Kintélé, banlieue de Brazzaville, des signes avant-coureurs ; des arbres qui meublent le décor attirent tous ceux qui passent par là.
La journée du 4 juillet, avant dernier jour des assises qui s’achèvent ce 5 juillet a été marquée par l’ouverture officielle de la Ciar par le Premier ministre de la République du Congo. Anatole Collinet Makosso, citant le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a rappelé la relation fraternelle et indissociable qui existe entre les arbres et les hommes. « Les arbres et nous sommes des frères ; nous vivons grâce à eux et eux, ils vivent grâce à nous ».
Cet épisode de la Conférence qui a duré plus de trois heures avec plus de dix interventions reconnaissant l’importance de l’afforestation et du reboisement à tous les niveaux de la vie des populations de la planète, a aussi vu le passage du porte-parole des experts qui ont apprêté le document devant être discuté par les ministres présents à Brazzaville.
Sept recommandations ont été formulées par ces experts dont celle proposant un prix biennal pour récompenser les personnes (physiques ou morales) qui se seront démarquées avec des bonnes pratiques en matière d’afforestation et de reforestation. D’autres aspects, tels que le renforcement de la coopération internationale, la mise en œuvre des politiques et d’un cadre règlementaire, la mobilisation des financements, l’intégration des communautés riveraines et autochtones dans les projets, la promotion de la préservation des ressources naturelles et la recherche des solutions endogènes, le suivi et évaluation des projets d’afforestation et de reboisement, ont été recommandés par des experts.
Des recommandations qui, si elles sont validées, seront déclinées en la « Déclaration de Brazzaville ».
Like
Dislike
Angry
Sad
Funny
Wow
Travaux scientifiques : comment améliorer l’utilisation des résultats coince
21/09/2024Plan d’occupation des sols : Arme contre l’accaparement des terres
30/03/2024
Commentaires 0