Sanaga-maritime : un habitant blessé par un groupe de chimpanzés

Selon un communiqué du ministre des Forêts et de la Faune, David Tjem Mabout, attaqué le 20 février dernier à Log Mang, dans l’arrondissement de Ndom, est pris en charge dans un hôpital de Yaoundé.

Par Cérès Belinga

Adrienne Engono

21/02/2025

Forêts et Faune

Dans un communiqué de presse reçu à la rédaction de Sciences Watch Infos le 21 février 2025, le ministre des Forêts et de la Faune indique que : « dans la journée du jeudi. 20 février 2025, le nommé Tjem Mabout David a été victime d'importantes blessures au niveau de la figure, à la suite d'une attaque d'un groupe de chimpanzés, dans la localité de Log Mang, Arrondissement de Ndom, Département de la Sanaga Maritime. Région du Littoral. »

Le Minfof, à travers ses démembrements présents dans la Sanaga maritime a pris des mesures qui s’imposent d’abord pour diffuser les premières informations et aussi pour la prise charge appropriée de la victime. « Aussitôt informés, les Services de la Délégation Départementale des Forêts et de la Faune de la Sanaga Maritime se sont immédiatement déployés sur le terrain à l'effet de porter secours et d'apporter un soutien à l'infortuné, procéder à la collecte des premières informations sur cet incident, et prescrire les mesures à respecter, notamment la nécessité d'informer les Autorités compétentes sur la présence éventuelle des primates ou tout autre animal autour des villages. »

Cet incident est une autre résultante du conflit Homme-faune qu’a déploré, le ministre Jules Doret Ndongo, après celui survenu en 2024. Il a souhaité prompt rétablissement à la victime, actuellement prise en charge dans une formation hospitalière à Yaoundé. Le Minfof inistre a instruit ses Services compétents de procéder « au refoulement des animaux concernés, avant de saisir certains partenaires techniques disposant de moyens appropriés pour la translocation desdits animaux le cas échéant. Enfin, au regard de la récurrence des attaques perpétrées par les primates sur les personnes mettant en danger leur vie, le ministre des Forêts et de la Faune n'exclut pas la possibilité de recourir à la battue administrative sous la conduite des autorités administratives, conformément à la législation en vigueur », a-t-on lu dans le communiqué de presse.