C’est le résultat d’une étude réalisée par le Minepded en fin d’année 2023.
C’est le résultat d’une étude réalisée par le Minepded en fin d’année 2023.
En décembre 2023, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) a réalisé une évaluation préliminaire de la pollution de l’air à Yaoundé. Ceci, en collaboration avec la Stockholm Environment Institute. De cette étude, il ressort que « les populations de la ville de Yaoundé respirent de l’air pollué », car le niveau de pollution mesuré par des capteurs installés au Centre-ville est largement au-delà de la norme admise par l’Organisation mondiale de la santé. Concrètement, « La valeur limite annuelle des particules fines PM2.5 fixée par l’Oms est de 25 µg/m3 en moyenne. A Yaoundé, en face de la boulangerie Acropole, la moyenne des particules fines mesurée était de 116 µg/m3 le 14 décembre 2023. Alors que la moyenne mesurée était de 90 µg/m3 pour la journée du 31 décembre 2023, un pic de 192 µg/m3 a été en- registré au cours de cette même journée à 9h du matin », précise le Minepded, pour dire autrement que, la valeur mesurée à Yaoundé est parfois près de huit fois au-dessus de la moyenne admise.
Cette pollution est essentiellement « due aux causes naturelles (vents de sable en provenance des régions sahéliennes et désertiques) mais aussi aux causes anthropiques (fumées d’origine diverses issues entre autres, des gaz d’échappement des véhicules et des cheminées des industries) », indique Hélé Pierre. D’autres fumées, et non des moindres sont celles issues du brûlage des ordures. En effet, du fait d’un non ramassage régulier d’ordures dans la cité capitale, des populations sont plus ou moins contraintes de mettre du feu à la poubelle pour réduire les montagnes d’ordures, éliminer les mauvaises odeurs, entre autres.
Selon l’Oms et certains spécialistes, cet état de pollution expose les populations de la ville à un ensemble de maladies respiratoires. Ainsi, en diminuant les niveaux de pollution atmosphérique, le Cameroun pourrait réduire la charge de morbidité imputable aux accidents vasculaires cérébraux, aux cardiopathies, au cancer du poumon et aux affections respiratoires, chroniques ou aiguës, y compris l’asthme.
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