Le bilan carbone des agro-écologiques soudano-sahéliennes, des hautes savanes sahéliennes et des hauts plateaux pour l’intervalle 2010-2022 affirme que le pays séquestre des gaz à effet de serre.
Le bilan carbone des agro-écologiques soudano-sahéliennes, des hautes savanes sahéliennes et des hauts plateaux pour l’intervalle 2010-2022 affirme que le pays séquestre des gaz à effet de serre.
Le Cameroun sera bien au rendez-vous du marché carbone. Grâce au travail de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), un des bras séculiers du gouvernement dans la lutte contre le réchauffement de la planète. L’Onacc qui, à travers, entre autre, la réalisation des inventaires de carbone, vient de rendre disponibles les résultats du bilan carbone des agro-écologiques soudano-sahéliennes, des hautes savanes sahéliennes et des hauts plateaux dans l’intervalle 2010-2022.
Selon le directeur général de l’Onacc, le Pr Joseph Armathée Amougou, le travail réalisé par l’institution dont il a la charge rentre dans la cadre des recommandations de l’Accord de Paris, signé et ratifié par le Cameroun suite à la 21 ème Convention cadre des Nations unies sur le climat (Cop21) tenue en France en 2015. Les article, 5,6, 7 et 9 dudit accord appellent les Etats à développer des mécanismes de financements de leurs efforts dans la lutte contre les réchauffements climatiques.
Rappelons que le rôle des forêts dans la lutte contre les changements climatiques a été reconnu par l’Accord de Paris et que l’atlas de l’Onacc publié en 2020, chiffre à 22 millions d’hectares, la superficie des forêts du Cameroun. L’Onacc a alors réalisé les inventaires de carbone dans les zones agro-écologiques camerounaises en s’intéressant aux secteurs, agriculture, foresterie et autres affectations des terres (Afat).
L’équipe de l’Onacc, en collaboration avec d’autres administrations comme le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, s’est appuyée sur les directive du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec). Dans les trois zones agro-écologiques soudano-sahéliennes, des hautes savanes sahéliennes et des hauts plateaux, les émissions du sous-secteur agricole sont de 41 817,35 Gg de gaz carbonique (CO2) pour la période de 2010 à 2022 tandis les absorptions sont de 309 649,91 Gg de CO2, à la même période, pour la foresterie et autre affectation des terres (Fat) et le carbone organique du sol est de 1 181 913,7 Gg CO2 équivalents. Le potentiel de carbone à valoriser disponible dans les cinq zones agro-écologiques du Cameroun est de 4 093 349 Gg CO2 équivalents.
Présentés le 23 août dernier au cours d’une cérémonie présidée par Enoh Peter Ayuk, son président du conseil d’administration, les résultats de l’étude menée par l’Observatoire national sur les changements climatiques, sont une première étape qui apporte des réponses aux questions sur les réalités réalité du marché carbone. « L’inventaire n’est pas suffisant pour vendre le carbone. Il y a d’autres paramètres supplémentaires à prendre en compte ; la réglementation… », a indiqué le Pr Amougou. Cependant, a-t-il précisé, le marché carbone ouvre des opportunités au pays même au niveau du paiement de sa dette.
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