Le cap a été franchi dans la promotion des droits sexuels et reproductifs par la Camerounaise Awawou Mandunh.
Le cap a été franchi dans la promotion des droits sexuels et reproductifs par la Camerounaise Awawou Mandunh.
Après un viol à l'âge de 11 ans, Awawou Mandunh n'aurais jamais pensé que sa vie prendrait un sens aussi positif. Mais : « Grâce à ma tante qui était déjà active à l’Association camerounaise pour le bien-être familial (CAMNAFAW), j'ai pu intégrer le groupe des jeunes de cette organisation non gouvernementale et me suis rendue compte que mon cas était le moins alarmant après avoir suivi les témoignages des autres », indique-t-elle. Je me suis résolument engagée dans la sensibilisation des jeunes filles autour de moi.
Avec la digitalisation, je me suis tournée vers Tik Tok. Soutenue par mes parents qui aiment mes publications. D'autres parents aussi qui m'envoient régulièrement des messages de remerciement parce que mon travail contribue à éduquer leurs enfants et d'autres jeunes.
L'activiste féministe, bien que dans une famille aux normes religieuses très strictes, pense partager la bonne information peut sauver des vies. Awawou a réussi à faire rallier sa famille à la cause défendue par ses messages. « Mon père et ma mère sont mes premiers fans ; ils likent tout ce que je poste sur les réseaux sociaux », se réjouit-elle. Le décès d'une de ses cousines suite à un avortement non sécurisé, a davantage renforcé sa cote auprès de ceux qui étaient encore réfractaires à sa détermination ; elle est désormais rejointe par plusieurs membres de sa famille et même du quartier dans lequel elle vit à Douala. S’engager dans une voie comme celle qu’a choisie Awawou demande beaucoup de courage, de persévérance et de prudence. Insultée parfois, la jeune dame ne baisse pas les bras. Elle a été félicitée lors du DASAF 2025 à Conakry pour son engagement pour le DSSR.
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