A l’occasion de la Journée internationale de la Forêt le 21 mars dernier, le ministre Jules Doret Ndongo a lancé l’opération de plantation de 500 arbres dans ce quartier de Yaoundé victime d’un éboulement mortel en 2023. Par Waren Aboka
A l’occasion de la Journée internationale de la Forêt le 21 mars dernier, le ministre Jules Doret Ndongo a lancé l’opération de plantation de 500 arbres dans ce quartier de Yaoundé victime d’un éboulement mortel en 2023. Par Waren Aboka
La chefferie de Mbankolo à Yaoundé a été choisie pour abriter la cérémonie marquant la Journée internationale de la Forêt le 21 mars 2024. Cérémonie présidée par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Le ministre qui a lancé une opération de plantation d’arbre sur ce site. 500 arbres y seront mis en terre afin de stabiliser et de restaurer le sol.
En fait, le 08 octobre 2023, le Cameroun a assisté, impuissant à une catastrophe naturelle sur son territoire ; au quartier Mbankolo, dans la ville de Yaoundé, presque trente personnes ont perdu la vie à cause d’un glissement de terre pendant une pluie. Un éboulement de plus, voire de trop, après celui de Bafoussam.
L’une des causes est dans la qualité des sols sur lesquels sont battis les maisons, à en croire des experts. En effet, le Cameroun compte environ 12 millions d’hectares de terres dégradées nécessitant la restauration dans l’urgence, selon le ministre de l’Environnement de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre hélé. Bien que la seule zone septentrionale comptabilise près de huit millions, soit les deux tiers de la superficie totale de terres dégradées, le Cameroun tout entier est concerné par la question. Le boisement et le reboisement en sont des solutions.
Par ailleurs, le Cameroun programme de restaurer 40 000 hectares de forêts/an pendant 25 ans dans le cadre du Programme national de développement des plantations forestières, en plus de restaurer 12 millions d’hectares de paysage et de terres dégradées comme partie prenante de l’initiative AFR 100 (The African Forest Landscape Restoration Initiative) afin de réduire de 32%, ses émissions de gaz de d’ici 2030 dans le cadre de l’accord de paris, entre autres.
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