Cette institution était aux côtés de la Banque de Développement des États de l'Afrique Centrale lors des assises pour le renforcement de l'action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance climat en Afrique Centrale du 23 au 25 janvier à Yaoundé.
Par Adrienne Engono et Line Anaba
Avec son potentiel forestier, que lui confère les forêts du Bassin du Congo, située en Afrique centrale, le continent africain se compte aujourd’hui parmi les plus importants puits de carbone du monde avec l'Amazonie. Les experts estiment à 1,5 et 2,5 gigatonnes d’équivalent CO2 évités, entre 120 et 200 milliards de dollars US de capitaux mobilisés et entre 110 et 190 m en 2050 en Afrique ; le positionnant comment plus grand exportateurs de crédits carbone.
Si les marchés du carbone se développent, ils pourraient aider à la restauration des forêts, accélérer la transition énergétique et t assurer la protection des écosystèmes. C’est bien ce qui suscite la floraison des initiatives dans le privé comme dans le public.
Le constat est que les pays francophones accèdent le moins aux mécanismes officiels de la finance climat comme le Fonds Vert Climat, le Fonds d’Adaptation et le Fonds pour l’Environnement Mondial).
C’est à cet effet que la BDEAC, l’IFDD, et la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC) a organisé des Assises francophones sur les marchés du carbone avec un accent particulier sur les pays du bassin du Congo.
L’objectif principal de cette rencontre qui s’est déroulée du 23 au 25 janvier 2024 à Yaoundé, au Cameroun était de faire l’état des lieux des marchés du carbone dans l’espace francophone de la région d’Afrique Centrale et du Bassin du Congo en particulier en vue d’en dégager une démarche stratégique et régionale d’accompagnement des pays membres. Cécile Martin-Phipps en a profité pour rappeler l'engagement continue de la Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, pour le développement durable des pays francophones.
Face à la dynamique mondiale relative aux marchés de carbone, la Francophonie a travers l'IFDD tient à mieux outiller les pays francophones. La Directrice de l'IFDD a dit en effet que 《la Francophonie est consciente des défis et risques qui accompagnent la dynamique concernant les marchés carbones, notamment la prolifération des initiatives sans terme légal solide, les risques pour les pays vendeurs des crédits de carbone face aux régies commerciales qui pourraient dénaturer les objectifs poursuivis ou encore la complexité technique inhérente au marché du carbone》.
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